La transition entre le secondaire et les études supérieures n’est jamais simple. Une période d’adaptation est toujours nécessaire afin de prendre ses marques et de parvenir à gérer ce changement. La réussite en première année du supérieur n’est en aucun cas le fruit du hasard, elle rime avec travail, motivation et persévérance. Aujourd’hui, je voudrais vous donner quelques conseils de base que l’on ne répétera jamais assez, même si, à première vue, ils pourraient vous paraître évidents. Votre réussite ne dépend que de vous-même et de votre volonté, alors donnez-vous les moyens de réussir, dès le départ.
1) Ne sous-estimez pas la charge de travail qui vous attend
L’école secondaire et les études supérieures (à l’université ou dans une haute école) sont deux mondes tout à fait différents. Soyez bien sûr positif et optimiste, mais n’oubliez pas d’être également réaliste! La matière s’accumulera semaine après semaine, il ne sera plus question d’étudier quelques heures, la veille d’un examen, en espérant décrocher un 15/20. Vous devrez également « décortiquer » la matière avant de commencer à l’étudier, c’est-à-dire l’évaluer et définir des priorités; chaque chapitre a bien sûr son importance, mais à des degrés différents. Et même s’il se pourrait que vous soyez doués dans un domaine spécifique, que vous ayez une excellente mémoire, ou un sens de la logique très développé, ne vous reposez pas sur vos acquis! Au contraire, profitez de ces atouts pour mieux étudier et par conséquent pour multiplier vos chances de réussite, mais gardez à l’esprit que passer par la case travail est inévitable.
2) Travaillez régulièrement
Certains étudiants ont une fâcheuse habitude qui consiste à se mettre à étudier, voire à découvrir la matière, à l’aube du blocus. Soyez réalistes, 1 mois de blocus ne pourra jamais vous permettre de récupérer la matière accumulée en un semestre, voire en une année académique complète. Il vous faudra faire preuve d’autodiscipline et vous fixer des objectifs hebdomadaires et parfois même quotidiens. Travailler un peu chaque jour sera bien plus efficace que d’emmagasiner une quantité d’informations astronomique en une seule fois. De plus, étudier régulièrement vous permettra de « digérer » la matière, d’y réfléchir et donc de finir par la maîtriser totalement. Cela aura également un impact positif sur votre confiance en vous et vous envisagerez votre session d’examens de manière plus sereine.
3) Autoévaluez-vous et votre méthode de travail
Une méthode de travail inappropriée mènera inéluctablement à l’échec en première année du supérieur, d’où la nécessité de s’assurer que votre méthode est la bonne, dès le début de l’année. Si c’est le cas, tant mieux, vous êtes sur la bonne voie! Si au contraire, quelques ajustements sont nécessaires, s’en rendre compte représente déjà un premier pas dans la bonne direction et il sera encore temps de rectifier le tir. Lorsque des étudiants, plein de bonne volonté, passent des heures entières à étudier et finissent tout de même par échouer, il est peut-être temps pour eux de remettre leur méthode de travail en question. Comprendre ce qu’ « étudier » signifie réellement est essentiel; Il ne s’agit pas de lire la matière 1 fois, 2 fois, ou 1000 fois, mais bien de la lire, avant de la comprendre, de la mémoriser pour finalement la maîtriser. COMPRENDRE ce que l’on étudie est absolument fondamental, étudier par cœur ne vous permettra pas de pouvoir réfléchir avec logique et vous vous sentirez très vite perdu si les questions ne ressemblent pas à ce que vous aviez imaginé.
4) Travaillez en groupe
La solidarité, il n’y a que ça de vrai. Faire des rencontres fait partie de ce qui permet de s’adapter à cette nouvelle vie universitaire, mais cela pourrait également vous permettre de réussir votre année. Nouer des contacts rend l’entraide possible et permet de se motiver l’un l’autre. Garder le moral est très important et je parle en connaissance de cause! Si je n’avais pas eu la chance de pouvoir compter sur mes camarades de classe, je pense que j’aurais eu beaucoup plus de mal à rester concentrée et motivée tout au long de ma première année d’études. Quoi que l’on fasse, les personnes qui nous entourent et l’environnement dans lequel nous évoluons ont une influence notre humeur et nos performances, alors ne soyez pas timides et osez aller à la rencontre des autres étudiants.
5) Tournez-vous vers les services d’aide à la réussite
Si vous êtes réellement désemparés, n’hésitez surtout pas à vous tourner vers les services d’aide à la réussite proposés par votre établissement, ils sont là pour ça. Que votre problème soit lié à votre méthode de travail, comme nous en avons déjà parlé, ou à la matière elle-même, ils vous aideront à trouver une solution adéquate. Il est important d’agir et de régler le problème dès qu’il fait surface, sinon il ne fera qu’empirer et vous pourriez finir par vous sentir submergé.
6) Assurez-vous d’avoir fait le bon choix.
Entamer des études signifie que vous serez quotidiennement confronté à un domaine spécifique au cours des 3, voire des 5 prochaines années de votre vie! Sans parler des années qui suivront l’obtention du diplôme, lorsque vous débuterez votre carrière. Il vaudrait donc mieux faire le bon choix, dès le départ. C’est justement le but de l’Orientation Professionnelle Personnalisée d’OrientaEuro. Durant le processus, vous apprendrez à mieux vous connaître vous-même, vos points forts et vos points faibles, ce qui vous permettra de choisir les études qui VOUS conviennent et qui VOUS passionnent, au lieu d’emprunter une voie pour de mauvaises raisons. Par exemple, choisir un parcours d’études en raison du prestige qui y est associé, sans prendre en compte tous les paramètres, est une mauvaise idée. Il faut de tout pour faire un monde, pas uniquement des médecins et des avocats; Il existe une infinité de possibilités de carrières qui vous permettront à la fois de vous épanouir et de faire usage de vos talents et passions.
J’espère que ces quelques conseils vous ont encore plus donné envie de réussir et je vous souhaite beaucoup de succès!